La rue de la honte
赤線地帯

1956 / 86' / N&B / COPIE PELLICULE 35 MM

Tokyo, après-guerre. Dans le « quartier des lumières rouges », les gérants des maisons de passe s’inquiètent d’une nouvelle loi discutée au Parlement prévoyant l’interdiction de la prostitution.

Critique :

Chacune de ces scènes portées à un degré achevé d’expression ne recourt ici qu’aux moyens les plus simples. MIzoguchi s’est même interdit certaines recherches plastiques d’ailleurs admirables de raffinement et de discrétion qu’autoriseraient dans les films à costumes le recul dans le temps et la référence à une tradition lettrée. Dans La Rue de la Honte, un dépouillement plus poussé favorise une attention plus soutenue à l’égard des êtres.

Plus de lumière, Philippe Demonsablon, Cahiers du Cinéma, N°77, décembre 1957.

Mathieu Macheret, critique cinéma au journal Le Monde, viendra présenter La vie d' O'haru, femme galante ce samedi 10 septembre à 14H30 et la Rue de la honte mardi 13 septembre à 17H00.


Mathieu Macheret
Diplômé de l'Ens Louis-Lumière, Mathieu Macheret fut le rédacteur en chef adjoint du site Critikat, collaborant par la suite aux Cahiers du cinéma, Trafic. Il est maintenant journaliste pour le journalLe Monde.