Le temple Ninna-ji, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et le laboratoire des technologies de pointe d’imagerie de l’Université de Kyôto ont élaboré le projet de mettre sous forme de base de données numériques le pavillon Kannon-dô (Bien culturel important) qui fut reconstruit au début de l’époque Edo. Grâce aux dernières techniques d’imagerie, la mise sous forme de base de données des biens culturels est devenue possible, et l’analyse des techniques d’expression à l’intérieur du pavillon notamment a considérablement progressé. Ce séminaire vous propose de porter un regard différent sur la peinture de l’époque Edo et de questionner le sentiment esthétique des Japonais.

Vendredi 1er fé­vrier à 17h « Pourquoi déve­lop­per un projet de numé­ri­sa­tion des biens cultu­rels ? - Une appro­che trans­cultu­relle »

Ali Ide, pro­fes­seur à l’Université de Kyôto, par­lera de la néces­sité de pro­té­ger les biens cultu­rels, de son expé­rience dans la numé­ri­sa­tion du patri­moine cultu­rel de pays du monde entier et de la tech­no­lo­gie en matière d’ima­ge­rie.

Samedi 2 fé­vrier à 17h « Apprécier dif­fé­rem­ment les biens cultu­rels grâce à la tech­no­lo­gie numé­ri­que - Les tech­ni­ques d’expres­sion japo­nai­ses et la pein­ture boud­dhi­que du début de l’époque Edo »

Yodo Minami, du temple Ninna-ji, et Seiichi Nishimoto, direc­teur du Centre de recher­che sur la tech­no­lo­gie indus­trielle, ana­ly­se­ront de manière inno­vante les pein­tu­res boud­dhi­ques du temple Ninna-ji grâce à la tech­no­lo­gie numé­ri­que et étudieront l’évolution de la per­cep­tion des cou­leurs.