En contrepoint et en conclusion du premier jour du colloque, la romancière Yoko Tawada présentera une vision ludique de l’oeuvre de Kawabata, tissée à partir des Pissenlits, l’un des derniers romans - inachevé - du maître.
Yoko Tawada, née à Tokyo en 1960. Elle écrit et publie en japonais et en allemand, sa seconde langue d’écriture. Attirée par les langues étrangères depuis son plus jeune âge et littéraire précoce, elle quitte le Japon à 22 ans et s’installe à Hambourg. Elle y fait ses débuts d’écrivain en publiant un recueil de poèmes bilingue (japonais-allemand). Elle confie avoir su très tôt que le japonais ne lui serait pas suffisant pour écrire. C’est « à cause de Kafka » qu’elle aurait choisi l’allemand : « La pratique de plusieurs langues donne une extériorité à son propre texte ». Yoko Tawada vit aujourd’hui à Berlin.
Récompenses littéraires :
Prix des jeunes auteurs, décerné par la revue Gunzô, 1991.
Prix Akutagawa en 1993 pour Le Mari était un chien.
Prix Adalbert-von-Chamisso, 1996.
Prix Tanizaki, 2003 pour Train de nuit avec suspects.
Médaille Goethe, 2005.
Bibliographie non exhaustive (romans, nouvelles et essais traduits en français) :
Narrateurs sans âmes, traduit de l’allemand par Bernard Banoun (2001), Verdier.
Opium pour Ovide, traduit de l’allemand par Bernard Banoun (2002), Verdier.
L’Œil nu, traduit de l’allemand par Bernard Banoun (2005), Verdier.
Train de nuit avec suspects, traduit du japonais par Ryoko Sekiguchi et Bernard Banoun (2005), Verdier.
Le Voyage à Bordeaux, traduit de l’allemand par Bernard Banoun (2009), Verdier.
Journal des jours tremblants. Après Fukushima, précédé de Leçons de poétique, traduit de l’allemand par Bernard Banoun et du japonais par Cécile Sakai (2012), Verdier.