Mercredi 17 septembre 2014 à 18h30

En contrepoint et en conclusion du premier jour du colloque, la romancière Yoko Tawada présentera une vision ludique de l’oeuvre de Kawabata, tissée à partir des Pissenlits, l’un des derniers romans - inachevé - du maître.

Yoko Tawada, née à Tokyo en 1960. Elle écrit et publie en japo­nais et en alle­mand, sa seconde langue d’écriture. Attirée par les lan­gues étrangères depuis son plus jeune âge et lit­té­raire pré­coce, elle quitte le Japon à 22 ans et s’ins­talle à Hambourg. Elle y fait ses débuts d’écrivain en publiant un recueil de poèmes bilin­gue (japo­nais-alle­mand). Elle confie avoir su très tôt que le japo­nais ne lui serait pas suf­fi­sant pour écrire. C’est « à cause de Kafka » qu’elle aurait choisi l’alle­mand : « La pra­ti­que de plu­sieurs lan­gues donne une exté­rio­rité à son propre texte ». Yoko Tawada vit aujourd’hui à Berlin.

Récompenses lit­té­rai­res :

Prix des jeunes auteurs, décerné par la revue Gunzô, 1991. 
Prix Akutagawa en 1993 pour Le Mari était un chien
Prix Adalbert-von-Chamisso, 1996. 
Prix Tanizaki, 2003 pour Train de nuit avec sus­pects
Médaille Goethe, 2005.

Bibliographie non exhaus­tive (romans, nou­vel­les et essais tra­duits en fran­çais) :

Narrateurs sans âmes, tra­duit de l’alle­mand par Bernard Banoun (2001), Verdier. 
Opium pour Ovide, tra­duit de l’alle­mand par Bernard Banoun (2002), Verdier. 
L’Œil nu, tra­duit de l’alle­mand par Bernard Banoun (2005), Verdier. 
Train de nuit avec sus­pects, tra­duit du japo­nais par Ryoko Sekiguchi et Bernard Banoun (2005), Verdier. 
Le Voyage à Bordeaux, tra­duit de l’alle­mand par Bernard Banoun (2009), Verdier. 
Journal des jours trem­blants. Après Fukushima, pré­cédé de Leçons de poé­ti­que, tra­duit de l’alle­mand par Bernard Banoun et du japo­nais par Cécile Sakai (2012), Verdier.