Cette exposition réunit une cinquantaine de magnifiques photographies de Kazuyoshi Miyoshi représentant les sites japonais, à la beauté souvent exceptionnelle, qui appartiennent au patrimoine mondial de 'UNESCO.
 
Actuellement, deux sites naturels du Japon figurent sur la Liste du patrimoine mondial. Les montagnes Shirakami-sanchi situées dans le département d’Aomori sont réputées pour leurs forêts de hêtres de Siebold, essence d’arbre d’une grande rareté. 'île Yakushima, dans le département de Kagoshima, possède quant à elle de très anciens spécimens de cèdres japonais. 
Les sites culturels ont été retenus principalement pour leur valeur historique ou esthétique. Ainsi, les 48 monuments bouddhiques de la région du temple Hôryû-ji, dans le département de Nara, sont parmi les plus anciens chefs-d’œuvre de 'architecture en bois du Japon. Parmi les autres sites figurent les célèbres monuments historiques de 'ancienne Nara et de 'ancienne Kyôto, le château de Himeji datant du 16e siècle ou encore le sanctuaire shintô d’Itsukushima, construit entre mer et montagne. C’est avant tout pour sa puissante valeur symbolique que le mémorial de la Paix de Hiroshima, Dôme de Genbaku, appartient lui aussi au patrimoine mondial. Moins connus des Français, les villages de Shirakawa-gô et Gokayama, blottis dans une région montagneuse longtemps isolée, possèdent des maisons uniques au Japon au toit de chaume à double pente très accentuée. 
 

La Convention du Patrimoine Mondial 

Elle a été adoptée par la Conférence générale de 'UNESCO à Paris en 1972. Sa mission essentielle est de définir le patrimoine mondial, naturel et culturel, en dressant une liste des sites dont les valeurs exceptionnelles doivent être préservées pour 'humanité tout entière et en assurant leur protection par un renforcement de la coopération entre les Etats. 
A 'heure actuelle, plus de 155 Etats, dont le Japon, ont ratifié cet accord. En signant cette Convention, les Etats s’engagent à préserver les sites sur leur propre territoire, sites dont certains peuvent être reconnus comme patrimoine mondial. Leur préservation pour les générations futures devient alors une responsabilité partagée par 'ensemble de la communauté internationale. 
Aujourd’hui, 630 sites de 118 Etats figurent sur la Liste du patrimoine mondial. C’est en 1993 qu’ont été inscrits sur cette liste les premiers sites japonais dont le nombre s’élève aujourd’hui à 11. 
 
 

Kazuyoshi Miyoshi

Né en 1958 dans le département de Tokushima. Diplômé de 'université de Tôkai (département de littérature, section communication) en 1981, il fonde la Rakuen Co., Ltd. en 1981. En 1985, alors qu’il n’a que 27 ans, il reçoit le prix Ihee Kimura pour son recueil de photographies Rakuen (Paradis). Il est alors le plus jeune photographe à avoir obtenu ce prix. Depuis son voyage à Okinawa à 13 ans, il s’est rendu dans une multitude de pays : aux Maldives, à Tahiti, en Afrique, en Inde, et plus récemment dans 'Himalaya et en Antarctique. Les photographies qu’il y a prises illustrent le thème du «paradis».
Certaines de ses œuvres sont conservées dans la collection permanente du Musée international de la photographie George Eastman aux Etats-Unis.
Conférencier à 'Ecole des arts appliqués de Tôkyô, il est également conseiller économique des îles Mariannes du Nord et délégué spécial à Awa (département de Tokushima). Son ouvrage Sites japonais du patrimoine mondial est paru en 1998.