Un soir, seules à la maison, deux lycéennes se font peur en se racontant une mauvaise blague. Une étrange rumeur circule à propos d’une cassette vidéo qui, une fois visionnée, déclenche une terrible malédiction : une mort annoncée sept jours plus tard. Une journaliste enquête mais vite le maléfice la rattrape…

 

Le succès du film Ring a créé au Japon une véritable mythologie autour de l’histoire et du personnage de Sadako, le fantôme dont l’apparition provoque la mort de ceux qui ont regardé la mystérieuse cassette vidéo. Il est devenu une sorte de croque-mitaine moderne aux longs cheveux noirs et à la démarche spectrale. L’absence de sang et de scène de violence, l’importance du hors-champ, l’efficacité d’une bande-son extrêmement travaillée contribuent à renforcer le pouvoir de ce fantôme qui utilise les voies improbables d’un objet aussi familier que la télévision pour se manifester. Ring a remis au goût du jour la tradition des films d’horreur japonais, un genre très prolifique dans les années 50-60 et connu alors sous le nom yûrei eiga ou bakemono eiga, c’est-à-dire films de fantômes.
Hideo Nakata, le réalisateur de Ring, est représentatif de la « nouvelle vague nippone » apparue dans les années 90 et qui comprend Kiyoshi Kurosawa, Shinji Aoyama, Takashi Miike... Avec Ring, il a démontré que la nouvelle garde pouvait aussi avoir du succès commercial. 
Au début de sa carrière, il réalise pour la télévision des courts-métrages sur des histoires d’horreur, un documentaire sur Joseph Losey, des films érotiques. Il devient un réalisateur culte avec Ring et Ring 2. Il a depuis tourné plusieurs autres films (Sleeping Bride, Chaos, Last Scene) et un documentaire sur le réalisateur de "roman porno" Masaru Konoma.