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DISTRIBUTION
Minoru Genshô UMEWAKA (Trésor National Vivant du Japon), Kazuyuki FUKUÔ, Kairi HOKUSHÔ
Scénario : Shinji UEDA
Mise en scène : Minoru Genshô UMEWAKA, Shinji UEDA
Chorégraphie et composition de Nagauta : Kanjûro FUJIMA


Minoru IV UMEWAKA est l’un des plus grands représentants du théâtre Nô d’aujourd’hui. Sa vision novatrice a revitalisé l'art classique du Nô.
Né en 1948, Minoru IV (anciennement nommé Rokurô Genshô et puis Minoru Genshô ) a fait sa première apparition sur scène à l'âge de trois ans. Maîtriser le répertoire traditionnel, Minoru IV a fait revivre d’anciennes pièces de Nô, et a également mis en scène de nouvelles créations. Il présente cet art vieux de 600 ans à un public très large, au Japon et à l’international. Durée 2h45


 


PROGRAMME DE LA SOIREE
Marie-Antoinette (Nô-création)
Suivi de : Tsuchigumo (Nô classique)

MARIE-ANTOINETTE
REINE FASCINÉE PAR LES ROSES

NÔ - CRÉATION CONTEMPORAINE

Les créateurs du spectacle
Nô moderne, « Marie Antoinette » est écrit par le scénariste-metteur en scène Shinji UEDA, particulièrement en vue depuis le succès phénoménal de « La Rose de Versailles » (donné par la Revue Takarazuka avec le nombre record de plus de 5 millions de spectateurs).
La co-mise en scène et la composition des chants sont l’œuvre d’une des plus grandes figures des arts du spectacle traditionnel, Minoru IV UMEWAKA, Trésor National Vivant et membre de l'Académie Japonaise des Arts. 
La chorégraphie et la composition musicale du Kyôgen ont été créés par Maître Kanjûro FUJIMA, huitième héritier de l’École FUJIMA.

Résumé
Première partie 
Un aristocrate suédois, le Comte Von Fersen, amoureux de Marie-Antoinette, visite le palais en ruine de la défunte reine. Emu par un parfum de rose, symbole de Marie-Antoinette, Axel de Fersen se rappelle l’être aimé, désormais décédé... A cet instant, l’esprit de Marie-Antoinette lui apparaît, accompagné par l‘esprit de la rose. Ils se réjouissent de ces retrouvailles. Marie-Antoinette raconte qu'elle a dû quitter ce monde étreinte par un sentiment d’inachevé. En versant des larmes de sang, elle se plaint de son destin aussi éphémère que celui de la rose. Malgré la joie de ces retrouvailles, elle réalise l’impossibilité de cet amour, et s’enfuit… 

Intermède comique : KYÔGEN
Changement de registre grâce à une actrice de la Revue Takarazuka, avec cet intermède comique, toujours sur le thème de la fleur. Une femme occidentale et une femme orientale nous plongent dans le monde de la satire par un dialogue savoureux sur les fleurs. La scène est particulièrement rythmée grâce à un accompagnement d’instruments musicaux traditionnels: Nagauta (chants), shamisen, koto, flutes et tambours, et danse japonaise. L’ambiance comique de cet intermède est tout à fait fidèle à l’esprit du Kyôgen. 

Deuxième partie 
Marie-Antoinette revient sur scène pour jouer les épisodes tragiques de la fin de sa vie. 
Le chant du Jiuta (choeur) et la musique évoquent l'agitation, la guerre, la révolution. Marie-Antoinette, chassée du trône, emprisonnée, se souvient de sa vie à la Cour. Reine, épouse et mère d’un petit enfant, elle éprouve cependant un grand sentiment de solitude. Mariée très jeune, venant d’Autriche, elle est souvent victime des intrigues menées par des aristocrates français, et ne peut distinguer ses alliés de ses ennemis. Menant une vie ennuyeuse à son goût, elle rencontre enfin l’amour en la personne d’Axel de Fersen. Leur bonheur sera de courte durée. 
Le pays est dans un état de désolation et la reine, chassée par la révolution, puis séparée de sa famille est emprisonnée. Marie-Antoinette sera finalement menée à l’échafaud. A cet instant, elle se remémore une phrase de sa mère, « se marier avec la France, c’est servir le pays et les peuples de la France ».Hantée par cette phrase, la reine monte les escaliers menant à sa mort, marche après marche, dans le calme… 

TSUCHIGUMO
Pièce créée au 15ème siècle  

Raikô MINAMOTO (un des grands chefs samouraï de l’époque), est malade et alité. Malgré les soins de sa fidèle servante, Kotchô, l’état de Raikô s’aggrave de jour en jour. Elle le laisse seul dans sa chambre après le service lorsque tard dans la nuit, un inconnu déguisé en bonze s’introduit dans sa chambre et lui demande comment il se sent.S’approchant de Raikô il lui avoue qu’il est la cause de sa maladie et soudainement lance des toiles d’araignée sur Raikô afin de l’immobiliser.Raikô riposte en s’emparant de son célèbre sabre provoquant la fuite de l’intrus. Entendant ces bruits, son serviteur, Hitorimusha se précipite dans la pièce avec ses hommes. Raikô lui raconte ce qu’il s’est passé et donne un nouveau nom à son fameux sabre, KUMO-KIRI (tueur d’araignée). Il ordonne à Hitorimusha d’aller chercher cette araignée et de l’achever. Suivant les traces de sang de ce monstre, Hitorimusha parvient à découvrir un vieux tas de terre, sans doute la tanière du monstre-araignée.