Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 en hommage à Eiichi Shibusawa et à Paul Claudel, récompense chaque année deux textes de haut niveau en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, l’un rédigé en français sur le Japon et l’autre rédigé en japonais sur la France.
Ce prix a été attribué cette année à Élise Voyau (ヴォワイヨ・エリーズ) pour sa thèse remarquable intitulée :
« Photographies à vendre ! » Redéfinir le radicalisme en photographie après 1968, le cas japonais de Workshop shashin gakkō (1974-1976)
Élise Voyau, postdoctorante à l'université des langues étrangères de Tokyo, diplômée de l'École du Louvre et de l'Université Paris Cité, a obtenu son doctorat à l'Inalco sous la direction de Michael Lucken (IFRAE). Spécialisée dans la photographie japonaise, elle a effectué des recherches aux universités de Tokyo et de Waseda avant de commencer un postdoctorat à l'Université des Langues Étrangères de Tokyo.
Crédit photo : ©Kazuhiro Yasuda