L’origine du kintsugi remonte à l’époque Muromachi (XIVe -XVIe siècle), quand la cérémonie du thé commence à être en vogue parmi l’aristocratie. Cet art consiste à réparer une céramique ébréchée ou cassée à l’aide de laque naturelle et de poudre d’or afin qu’elle puisse à nouveau être utilisée. Les lignes dorées qui ornent la surface de l’objet restauré sont en partie le fruit du hasard. Trois mois au moins sont nécessaires pour réparer une pièce, qui deviendra plus solide.



Cette exposition présente la technique traditionnelle du kintsugi et son utilisation sur des pièces d’une grande diversité : bols à thé, plats et coupes à saké ; céramiques de Karatsu et porcelaines Imari, anciennes ou contemporaines ; mais aussi verres à whisky et flûtes à champagne... Elle rassemble environ 70 céramiques restaurées par quatre artisans membres de la Kintsugi Craft Association : Atsuko Fukuda, Mariko Akahoshi, Ritsuko Motooka et Toshiko Konoike. 

Créée en 2006 dans la ville de Fukuoka, cette association a pour objectif de développer l’enseignement du kintsugi traditonnel. Ses activités comprennent l’organisation de cours, d’expositions, d’ateliers et de rencontres.