Quatorze années se sont écoulées depuis la triple catastrophe du printemps 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire), et la littérature n’a cessé de rendre compte de ce qui marque une césure dans l’histoire contemporaine du Japon. Un nouveau genre littéraire est ainsi né, et on évoquera ici les capacités de témoignage de ces textes – la manière dont peu à peu s’élabore et se transforme la mémoire du désastre. 

Intervenantes: Saeko Kimura, professeure de l’Université Tsuda, et Anne Bayard-Sakai, professeure émérite de l’Inalco.