C’est en se mettant à l’écoute des dernières chamanes, notamment les itako de Hokkaidô et les yuta d’Okinawa, que Muriel Jolivet a senti l’urgence de rassembler les vestiges d’une culture ancienne en train de disparaître. L’autrice soulignera l’ambivalence autour de ces femmes à la fois recherchées et bannies, et répondra aux questions qui lui sont le plus souvent posées, la plus complexe étant de définir s’il convient de parler de transe, de possession ou de communication... mais avec qui ?
Photo : Les chamanes de l'île Iheya (伊平屋島), lors de la fete de Unjyami (ウンジャミ), en train de lancer la branche de Oh aux dieux de la mer"