De nombreuses pièces de nihon buyô, aussi appelé danse de kabuki, ont été créées durant l’époque Edo pour des acteurs de théâtre kabuki. Ce répertoire a été ultérieurement enrichi par les chorégraphes de danse de kabuki. L’école Nishikawa, dont le fondateur est né il y a plus de 300 ans, est l’une des plus anciennes écoles de nihon buyô, qui a été désigné Bien culturel immatériel important en 2023. Un grand nombre de pièces de nihon buyô sont basées sur des pièces de nô, kyôgen et bunraku. Cet art se situe donc entre la danse et le théâtre. Pour ce spectacle, Shimehiro Nishikawa interprètera, accompagnée au shamisen par Keiko Mori, deux chefs-d’œuvre autour de fleurs de glycine et de cerisier : Fuji musume et Kyôganoko musume dôjôji.


Fuji-musume (première en 1826 par l'acteur de kabuki Seki Sanjurô II) dépeint une jeune fille tenant une glycine qui s’agite au vent comme une vague et se reflète sur l’eau d’un canal, la teignant de violet.


Kyôganoko-musume-dôjôji (première en 1753 par l'acteur Nakamura Tomijûrô), qui est une adaptation de la pièce de nô Dôjôji et un chef-d’œuvre inégalé de la danse de kabuki, exalte une passion amoureuse dont des fleurs de cerisier épanouies reflètent et magnifient la folie.





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© Patrick Berger