L'école de peinture Rinpa, qui s'étend au domaine des arts décoratifs tel qu’il est défini en Occident (céramiques, tissus, laques...), est l'un des courants esthétiques majeurs du Japon.

Le mouvement Rinpa, naît au nord de Kyôto en 1615 dans la petite communauté d’artisans rassemblés autour de Hon'ami Kôetsu (1558-1637), artiste aux multiples talents de calligraphe, potier, laqueur et polisseur de sabre. L’autre fondateur de ce courant, Tawaraya Sôtatsu ( ? – vers 1649), est un peintre au style original caractérisé par une stylisation hardie, qui dirige un atelier de peinture sur éventails.

Les premiers thèmes s’inspirent de la littérature classique de l’époque Heian (794-1192) et de Kamakura (1192-1333) : les iris, par exemple, l’un des motifs récurrents, renvoient à un passage des « Contes d’Ise » de manière symbolique.

Les œuvres des frères Ogata, Kōrin (1658-1716) et Kenzan (surtout connu pour ses céramiques) revisitent le style Rinpa, au point que le terme d’ « école de [Kô]rin », qui cohabitera jusqu’au milieu du vingtième avec d’autres dénominations, finira par s’imposer pour désigner le mouvement.

Une branche du courant se développe également à Edo (ancienne Tôkyô), notamment après 1800 avec Sakai Hôitsu (1761-1828), s’attachant surtout à des représentations de la nature, entre paysages aux couleurs vives et jardins saisis dans des teintes fondues. Hôitsu s’illustre notamment avec les séries de « Fleurs et oiseaux », qui se révèlent une observation fine de la réalité tout en demeurant très codifiées.

Pendant trois cent ans, des artistes innovants, sans lien de maître à élève, mais possédant une affinité spirituelle et esthétique, se réclameront de ce mouvement qui privilégie les formes épurées, une polychromie éclatante et des compositions audacieuses. Ils s’inspireront les uns les autres, en puisant dans le répertoire des techniques et des thèmes traditionnels d’une manière si personnelle que l’esthétique Rinpa se renouvellera jusqu’au 20e siècle.

Le mouvement Rinpa, naît au nord de Kyôto en 1615 dans la petite communauté d’artisans rassemblés autour de Hon'ami Kōetsu (1558-1637), artiste aux multiples talents de calligraphe, potier, laqueur et polisseur de sabre. L’autre fondateur de ce courant, Tawaraya Sôtatsu ( ? – vers 1649), est un peintre au style original caractérisé par une stylisation hardie, qui dirige un atelier de peinture sur éventails.

Les premiers thèmes s’inspirent de la littérature classique de l’époque Heian (794-1192) et de Kamakura (1192-1333) : les iris, par exemple, l’un des motifs récurrents, renvoient à un passage des « Contes d’Ise » de manière symbolique.

Les œuvres des frères Ogata, Kōrin (1658-1716) et Kenzan (surtout connu pour ses céramiques) revisitent le style Rinpa, au point que le terme d’ « école de [Kô]rin », qui cohabitera jusqu’au milieu du vingtième avec d’autres dénominations, finira par s’imposer pour désigner le mouvement.

Une branche du courant se développe également à Edo (ancienne Tôkyô), notamment après 1800 avec Sakai Hôitsu (1761-1828), s’attachant surtout à des représentations de la nature, entre paysages aux couleurs vives et jardins saisis dans des teintes fondues. Hôitsu s’illustre notamment avec les séries de « Fleurs et oiseaux », qui se révèlent une observation fine de la réalité tout en demeurant très codifiées.

Pendant trois cent ans, des artistes innovants, sans lien de maître à élève, mais possédant une affinité spirituelle et esthétique, se réclameront de ce mouvement qui privilégie les formes épurées, une polychromie éclatante et des compositions audacieuses. Ils s’inspireront les uns les autres, en puisant dans le répertoire des techniques et des thèmes traditionnels d’une manière si personnelle que l’esthétique Rinpa se renouvellera jusqu’au 20e siècle.