Des politiciens qui abusent de réponses toutes faites, des journaux qui reproduisent les mêmes articles parfaitement calibrés... Aujourd’hui, dans la société japonaise, le fréquent recours à des paroles et à des textes stéréotypés permet d’esquiver les désaccords.
De même, les média raffolent des histoires émouvantes et des sujets consensuels, mais écartent les problèmes dont il faudrait débattre. La liberté d’expression est ainsi souvent mise à rude épreuve au Japon, particulièrement depuis l’accident nucléaire de Fukushima en 2011.

Satetsu Takeda écrit pour de nombreux magazines et sites internet. Il a récemment reçu le 25e Prix Littéraire des Deux Magots-Bunkamura pour son
premier essai La société des poncifs (non traduit).