En glorifiant magistralement le destin du prophète Elie, Mendelssohn s’inscrit avec brio dans la tradition du genre oratorio.
DISTRIBUTION
Carolyn Sampson soprano (La Veuve / Un Ange)
Anna Stephany mezzo-soprano (La Reine / Un Ange)
Brenden Gunnell ténor (Abdias / Achab)
Roderick Williams baryton (Elias)
Emma Walshe soprano (L'Enfant)
Masaaki Suzuki direction
Orchestra and Choir of the Age of Enlightenment
Concert chanté en anglais, surtitré en français
En 1846, au moment où il compose Elias, Mendelssohn compte parmi les figures les plus en vue de l’Europe musicale. Il est non seulement un exceptionnel pianiste, organiste et chef d’orchestre mais aussi un dynamique directeur de troupe et créateur d’institutions comme le Conservatoire de Leipzig. Il est aussi celui qui dix ans plus tôt a initié la redécouverte de l’œuvre de Bach (il donne la première « moderne » de la Saint Matthieu à Berlin en 1836). Sans doute doit-il justement à Bach son goût et sa science de l’oratorio où il exprime une sensibilité de vrai romantique alliée à un sens de la mesure classique. Elias est de cette trempe. Somptueuse fresque chorale proche de l’opéra, elle constitue un exemple majeur de l’oratorio du XIXe siècle. Masaaki Suzuki, dont l’interprétation de Bach est saluée par tous, s’inscrit tout naturellement dans cette filiation.
Production Théâtre des Champs-Elysées