Itô Chûta (1867-1954), premier historien japonais de l’architecture, émit l’hypothèse d’un lien entre le Hôryûji et le Parthénon, questionnant l’échelle des valeurs qui faisait de l’architecture occidentale classique un sommet absolu. En 1902, il entreprit un tour du monde qui focalisa son intérêt sur l’architecture « orientale ». La théorie qu’il développa à son retour s’écarte radicalement du « point de départ » européen.

Miyuki Aoki-Girardelli mettra l’accent sur les éléments collectés par Chûta dans l’Empire ottoman, son passage à Paris en 1905, et une riche iconographie. Cette historienne de l’art, basée à Istanbul, est titulaire d’un doctorat en Histoire de l’Art de l’Université des Techniques d’Istanbul.  Elle a récemment publié Itô Chûta : Un architecte du Japon de Meiji dans l’Empire ottoman.