Depuis 1500 ans au moins, la langue écrite chinoise s’est imposée dans l’ensemble de l’Asie Orientale : en Corée, au Japon, au Vietnam comme langue de haute culture et était enseignée comme telle jusqu’au tournant du XXe siècle. L’influence du chinois classique fut décisive pour la formation littéraire du japonais comme du coréen et du vietnamien. Encore maintenant, la plus grande partie du vocabulaire abstrait et scientifique de ces langues est d’origine chinoise, et donc commun à tous ces pays. Bien que les réformes modernes aient pu réduire la visibilité de cette communauté culturelle, elle reste toujours reconnaissable au-delà des changements apparents.

Cette table ronde sera animée par le professeur Robert Campbell, directeur de l’Institut national de littérature japonaise (Tokyo) et Jean-Noël Robert, professeur au Collège de France.