La principale spécificité de Transphère est que chaque exposition présentera une oeuvre inédite. Cette nouvelle production, présentée aux côtés d’oeuvres plus anciennes, transportera le public dans un univers à chaque fois radicalement différent. Le premier volet du cycle Transphère sera ainsi consacré aux arts numériques avec Daito Manabe et Motoi Ishibashi. Puis, à partir de début juin, ce sera le tour de l’architecture avec l’Atelier Bow-Wow (Japon) et le français Didier Faustino pour un projet commun, « La Maison Magique ». Le travail plus intimiste de Rei Naito, conçu en souvenir de la catastrophe de Hiroshima sera présenté en janvier 2017.
Manabe est un programmeur extrêmement créatif, Ishibashi un brillant concepteur d’appareils et de machines. Ensemble, ils fusionnent art et technologie dans des projets à la pointe de l’innovation. Tous deux sont directeurs de Rhizomatiks Research, structure se consacrant à la recherche et développant des projets expérimentaux novateurs dans les domaines de la conception interactive et du numérique.
Pour ce premier volet de Transphère, ces deux créateurs férus de nouvelles technologies, nous présenteront leur dernière création, une installation encore très mystérieuse, les deux concepteurs affectionnant les évolutions imprévisibles lors du processus de création. Occupant une grande partie de la salle d’exposition, cette nouvelle oeuvre devrait s’inspirer de border, un dispositif avec danseuses autour de la problématique du labyrinthe dans la réalité augmentée, qui a été présenté en décembre au Japon. L’installation mêlant art et technologie, réel et virtuel, suscitera à coup sûr l’excitation,l’émerveillement et la réflexion.
Des projets plus anciens de Manabe et Ishibashi seront également à (re)découvrir en vidéo : diverses pièces chorégraphiées par MIKIKO pour sa compagnie ELEVENPLAY, music for deaf – une performance où des danseurs malentendants semblent évoluer sur de la musique grâce à des stimuli tactiles, etc.
rhizomatiks.com / rzm-research.com / daito.ws / motoi.ws
Commissaire : Aomi Okabe, Directrice artistique des expositions de la MCJP