Née à Berlin d’un architecte russo-suédois et d’une pianiste japonaise, Fuzjko Hemming a été révélée tardivement au public japonais en 1999 par un documentaire diffusé sur NHK. Peu après, son premier CD – « La Campanella » – a remporté un succès phénoménal. Elle a reçu quatre fois le prestigieux Japan Gold Disc Award pour l’album de musique classique de l’année. Elle n’a cessé d’émouvoir les auditeurs par des interprétations très personnelles, empreintes de nostalgie, qui reflètent sa vie tourmentée.

On la surnomme la « pianiste de l'âme ». Elle a donné des concerts dans une trentaine de pays et collaboré avec de très nombreux musiciens et chefs d’orchestre.

On a récemment publié le journal intime qu’elle a tenu à quatorze ans illustré de ses propres dessins. Un documentaire de Sôichirô Komatsu sur la vie actuelle de Fuzjko a été diffusé en 2018 au cinéma sous le titre «Fuzjko Hemming no jikan /Fuzjko Hemming : A Pianist of Silence & Solitude ». Le concert du 8 mars 2019, qui doit marquer le vingtième anniversaire de sa découverte par le public, sera aussi pour elle un nouveau point de départ.

Elle interprétera des œuvres de Chopin, Liszt et Debussy – ses compositeurs préférés – ainsi que de Mozart et de Schubert.

« Le charme de Fuzjko s’explique facilement. Elle ne se contente pas de jouer du piano, mais se sert de la musique pour nous séduire. Elle semble se plonger dans une rêverie romantique pour découvrir et déployer les beautés et les intentions de la musique. » (Gramophone)