L’origine du kintsugi remonte à l’époque Muromachi (XIVe -XVIe siècle), quand la cérémonie du thé commence à être en vogue parmi l’aristocratie. Cet art consiste à réparer une céramique ébréchée ou cassée à l’aide de laque naturelle et de poudre d’or afin qu’elle puisse à nouveau être utilisée. Les lignes dorées qui ornent la surface de l’objet restauré sont en partie le fruit du hasard. Trois mois au moins sont nécessaires pour réparer une pièce, qui deviendra plus solide.
Alors que ces dernières années, même de simples méthodes de réparation au moyen de colle ou de laque synthétique sont parfois appelées kintsugi, les artisans de la Kintsugi Craft Association ont à cœur de perpétuer le kintsugi, technique vieille de 400 ans, en utilisant des matériaux naturels. Atsuko Fukuda, présidente de la Société des amateurs de kintsugi «Kintsugi Kôgeikai » (fondée en 2006 et basée à Fukuoka), présentera le processus de restauration et commentera plusieurs réalisations.